Ce que les jeunes puy-domois attendent de 2009

Publié le par Jeunes d'Avenir 63

 
Barbara, 21 ans, Thiers


  " J’espère que l’année 2009 qui commence sera l’année de tous les espoirs, l’espoir est important en temps de crise.

Face à la crise bancaire l’Etat a su intervenir pour renflouer les caisses, alors qu’aujourd’hui des gens meurent de froid dans nos rues. La puissance publique devrait être en mesure de mettre en place une politique d’éducation digne de ce nom, de relancer l’emploi, de rendre le droit au logement opposable effectif avant que cette situation ne soit plus qu’un triste souvenir dans les années qui arrivent.

De même, afin que nos doits sont mieux protégés, il paraît important de faire de la justice, une vraie force indépendante, et non de l’éloigner du citoyen et de limiter son champ d’action.

Quand on parle du citoyen, il faudrait également lui rendre son droit de parole, lui permettre enfin de s’exprimer, pour ce faire, la démocratie participative doit devenir un principe effectif.

Enfin, il ne fait pas oublier les enjeux internationaux, et apporter notre aide aux peuples qui en ont besoin et qui le souhaitent, que ce soit pour instaurer la paix ou la démocratie.

En espérant que tout ceci se réalise…"



Gaël, 21 ans, Romagnat

"Je souhaite que 2009 soit une année dans laquelle la solidarité et le respect des individus, bien mis à mal ces derniers temps, retrouvent enfin tout leur sens grâce à la détermination et au courage de chacun. Je souhaite que chacun parvienne à échapper autant que possible à cette crise économique qui, toute  désastreuse qu'elle puisse être, démontre enfin les limites de la spéculation financière et d'un capitalisme sans contrôle. Je souhaite enfin que cette année voit progresser l'idée d'Europe et amène à une réflexion sur l'entrée de la Turquie dans l'Union."




  Stéphanie, 23 ans, Chauriat

 " J'attends de cette année 2009, que les chômeurs soient mieux aidés, que les salaires soient corrects car on a beaucoup à faire à des travailleurs pauvres. Que l'on encourage plus les gens à s'investir, à travailler au lieu de les décourager. Plus de moyens pour l' hôpital car là le début d'année 2009 a mal commencer sur ce point de vue. Ne pas mettre en danger le service public mais au contraire l'aider à avancer comme la poste, les hôpitaux ou les écoles.
Justement, pour l'école pas de suppression de postes de professeurs ni de RASED.
Pour en revenir au service public, la publicité sur france télévision était une mauvaise idée, ça ne gênait personne et puis où trouver l'argent après? augmentation de la redevance télé, non pas question.
Pour l'environnement, continuez le tri sélectif."



Jérémy, 19 ans, Romagnat

"Paix, Environnement, Respect des citoyens. Voilà pour moi les trois enjeux-clés de l'année qui arrive. Paix dans les conflits qui pourissent le monde depuis longtemps. Nous devons lutter pour le droit à la vie de chaque humain. Nous devons lutter pour le désarmement, pure idée socialiste par excellence. Nous devons absolument défendre les peuples innocents bien souvent asservis et jetés en patûre, que ce soit en Palestine, au Darfour, au Zimbabwe, en Birmanie, en Afghanistan... Environnement aussi. Le système actuel a montré ses limites, militons pour une relance "verte". Cessons les gaspillages inutiles et protégeons ce que nous avons de plus cher. Et enfin, respect des citoyens. Que la démocratie participative soit érigée en principe inaliénable dans la perspective de toutes prises de décision. Que la parole des peuples soient enfin entendue aussi au niveau européen. En effet, 2009 sera une année européenne, en espérant que l'Europe prenne à bras le corps les enjeux que je viens de citer"



Mélanie, 19 ans, Clermont-Ferrand


« Je ne fais pas le vœu d’une année 2009 meilleure que celle qui vient de s’écouler parce que, même si nous partons de bas, ce serait très difficile.

D’abord à cause du contexte actuel mondial et des grandes crises qui se produisent : crise économique, avec la finance qui devient folle. Crise sociale, avec la pauvreté qui progresse. Crise de confiance, notamment envers l’Etat. Et crise environnementale, avec des dérèglements climatiques de plus en plus inquiétants.  Ensuite, à cause de la droite au pouvoir qui s’emploie à casser méticuleusement tout ce qui présente encore un peu d’indépendance. Ca a commencé cette année avec la décision de faire nommer le président de France Télévision par le chef de l’Etat. Ca continue avec des décisions aussi brusques que celle de supprimer le juge d’instruction, ou encore la réforme des collectivités territoriales où ils ne se sont jamais demandés comment faire plus simple, plus clair, mieux organisé, mais comment récupérer les régions et départements pris par la gauche. Sarkozy poursuit ensuite son entreprise de démolition du service public : D’abord l’hôpital, ensuite la Poste, encore et toujours l’éducation, sur laquelle les ministres se cassent régulièrement les dents sans jamais en démordre.

La santé a vu l’année 2008 et ses franchises médicales. Elle attend 2009 et la réforme de l’hôpital public. Nous sommes impatients… Face à cela, je souhaite qu’en 2009, les gauches et avant tout le parti socialiste soient unis et audibles, pas simplement pour critiquer, mais aussi pour proposer de vraies mesures concrètes, creusées et crédibles.

Je souhaite aussi qu’il y ai une prise de conscience de la part de la direction de mon parti. Pour l’instant ils ont compris qu’il fallait s’unir pour battre leur ennemi commun, mais j’ai peur qu’à propos de ce dernier, ils se soient récemment un peu fourvoyés sur son identité. Et pour finir, j’aimerais que le parti socialiste soit ouvert sur la société et suffisamment fort pour pouvoir enfin redonner envie et confiance dans la parole politique. Ca ne pourra se faire que s’il change ses méthodes de fonctionnement dans les plus brefs délais, c'est-à-dire avant les européennes. » 



Gwénolé, 24 ans, Clermont-Ferrand


"L’école c’est la base de tout, c’est ce par quoi tout le monde passe. Les politiques on trop souvent eu la maladresse, l’erreur, le réflexe irréfléchie de parler d’abord du coût de l’éducation que de ses besoins. Économies sur économies, ce sont les écoles, les collèges, les lycées et universités qui paient le prix d’une politique irresponsable. Cela met en péril l’avenir d’un pays où la jeunesse est sacrifiée, où l’éducation n’a plus que pour simple but le profit.

Alors s’il devait y avoir un souhait en 2009, il serait envers l’ensemble des acteurs de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur qui sont sur le terrain au quotidien, contrastant avec ceux qui reforment, qui décident et qui n’ont pas mit les pieds dans une école ou une université depuis 20 ans. Ce souhait serait de voir enfin les moyens humains et financiers nécessaires à un fonctionnement correct du système éducatif revalorisés. Faire passer sur le dos de l’économie les suppressions de postes, l’autonomie sans moyens des universités, les suppressions de stages rémunérés pour les futurs enseignants est inacceptables.

L’éducation n’est pas du coté des finances ; c’est un investissement sur l’avenir. L’avenir se construit dès aujourd’hui."



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Publié dans Propositions

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